Tony Corso

Écrit par sur 18 septembre 2020

DU LUXE ET DE L’ACTION !

Il est des lieux qui inspirent. Le golfe de Saint-Tropez en fait partie. En témoigne l’incroyable diversité d’artistes séduits par la cité du Bailli depuis le début du XXe siècle.

De Maupassant à  Brigitte Bardot en passant par Agnès Varda, Claude Lelouch, Henri Matisse, Paul Signac, Franz Liszt ou Boris Vian, la partition culturelle explore tous les courants créatifs, y compris le 9e art.

C’est en effet à Saint-Tropez que se situe l’action de Tony Corso, le privé de la jet set. Créée par Olivier Berlion au début des années 2000, cette série BD, éditée par Dargaud, décrypte avec un humour incisif et décalé les méandres de la planète offshore.

« Il faut prendre l’argent là où il est », telle est la devise du détective, héros intemporel de la saga.

Doté d’un look de tombeur, ténébreux à souhait, et d’une chemise hawaïenne, clin d’œil à Al Pacino dans Scarface, l’enquêteur, d’origine italienne, happe le lecteur dans les eaux troubles du luxe, du star-système et des intrigues politico-financières.

Portées par un dessin réaliste, expressif, des couleurs vives et des dialogues jubilatoires, à mi-chemin entre Tarentino et Audiard, les aventures (7 albums au total) sont menées à un train d’enfer.

Avec en toile de fond, le noir du polar ébloui par un soleil de plomb, l’azur des plages, l’odeur du maquis, le tangage des yachts, l’effervescence des cafés, le mystère des vieilles pierres, les excès nocturnes et le tintement des boules sur la place des Lices.

Cynique, un brin macho et viscéralement indépendant, Tony Corso évolue sans complexe au milieu  des aristocrates et milliardaires. Mais toujours à bonne distance.

Ni les femmes, ni l’argent, ni la politique, ni la religion, ni même le Gin Tonic qu’il affectionne, sans glace, ne lui font tourner la tête. L’assassinat de sa mère et la disparition de son père, ancien des Brigades rouges, lui ont appris à se méfier des engagements aveugles, de l’argent qui rend fou et des sentiments qui blessent.

Un brin désabusé donc, cet anarchiste des temps moderne est cependant fidèle en amitié, avec dans son entourage une galerie de personnages récurrents, hauts en couleurs.

« Tony Corso est un héros à l’ancienne », sourit Olivier Berlion. scénariste et dessinateur de la série.

Avec plus d’une cinquantaine d’albums à son actif, dans des styles très variés, l’auteur, plusieurs fois primé en France et à l’étranger, n’en est pas à son coup d’essai. Complice d’Eric Corbeyran depuis près de 30 ans, il jongle avec les mots, les images et les couleurs, alternant ou cumulant, à l’envi, les fonctions de scénariste, dessinateur et illustrateur.

« C’est en lisant un livre sur « Les secrets des paradis fiscaux » qu’est née l’idée de Tony Corso, confie-t-il.

J’ai découvert que la plus grande concentration de détectives privés se trouvait sur la Côte d’Azur, non pour défendre la veuve et l’orphelin mais les intérêts de fortunes, souvent douteuses. »

Une richesse propice à débrider l’imagination. Tout comme le cadre de Saint-Tropez.

« J’adore ce village où j’ai passé toutes mes vacances étant gamin, chez mon oncle. Entre la vision bling-bling que le monde entier en a et celle, relaxe, des habitants, le contraste est énorme. J’essaie d’en parler avec le plus de justesse possible. »

Bercé par les séries Magnum, Starsky et Hutch, Colombo et Amicalement Vôtre, Olivier Berlion a aussi emprunté aux univers de Sergio Léone, Martin Scorsese, Brian de Palma, Bertrand Blier ou encore les frères Coen  pour donner chair à son personnage. Tony Corso pourrait d’ailleurs être un jour adapté au cinéma. Également en projet, une nouvelle enquête, très tropézienne, dont les planches seront dévoilées l’an prochain dans la gazette.

Il est des lieux qui inspirent. Le golfe de Saint-Tropez en fait partie. En témoigne l’incroyable diversité d’artistes séduits par la cité du Bailli depuis le début du XXe siècle.

De Maupassant à  Brigitte Bardot en passant par Agnès Varda, Claude Lelouch, Henri Matisse, Paul Signac, Franz Liszt ou Boris Vian, la partition culturelle explore tous les courants créatifs, y compris le 9e art.

C’est en effet à Saint-Tropez que se situe l’action de Tony Corso, le privé de la jet set. Créée par Olivier Berlion au début des années 2000, cette série BD, éditée par Dargaud, décrypte avec un humour incisif et décalé les méandres de la planète offshore.

« Il faut prendre l’argent là où il est », telle est la devise du détective, héros intemporel de la saga. Doté d’un look de tombeur, ténébreux à souhait, et d’une chemise hawaïenne, clin d’œil à Al Pacino dans Scarface, l’enquêteur, d’origine italienne, happe le lecteur dans les eaux troubles du luxe, du star-système et des intrigues politico-financières. Portées par un dessin réaliste, expressif, des couleurs vives et des dialogues jubilatoires, à mi-chemin entre Tarentino et Audiard, les aventures (7 albums au total) sont menées à un train d’enfer.

Avec en toile de fond, le noir du polar ébloui par un soleil de plomb, l’azur des plages, l’odeur du maquis, le tangage des yachts, l’effervescence des cafés, le mystère des vieilles pierres, les excès nocturnes et le tintement des boules sur la place des Lices.

Cynique, un brin macho et viscéralement indépendant, Tony Corso évolue sans complexe au milieu  des aristocrates et milliardaires.

Mais toujours à bonne distance. Ni les femmes, ni l’argent, ni la politique, ni la religion, ni même le Gin Tonic qu’il affectionne, sans glace, ne lui font tourner la tête.

L’assassinat de sa mère et la disparition de son père, ancien des Brigades rouges, lui ont appris à se méfier des engagements aveugles, de l’argent qui rend fou et des sentiments qui blessent. Un brin désabusé donc, cet anarchiste des temps moderne est cependant fidèle en amitié, avec dans son entourage une galerie de personnages récurrents, hauts en couleurs.

« Tony Corso est un héros à l’ancienne », sourit Olivier Berlion. scénariste et dessinateur de la série.Avec plus d’une cinquantaine d’albums à son actif, dans des styles très variés, l’auteur, plusieurs fois primé en France et à l’étranger, n’en est pas à son coup d’essai.

Complice d’Eric Corbeyran depuis près de 30 ans, il jongle avec les mots, les images et les couleurs, alternant ou cumulant, à l’envi, les fonctions de scénariste, dessinateur et illustrateur.

« C’est en lisant un livre sur « Les secrets des paradis fiscaux » qu’est née l’idée de Tony Corso, confie-t-il. J’ai découvert que la plus grande concentration de détectives privés se trouvait sur la Côte d’Azur, non pour défendre la veuve et l’orphelin mais les intérêts de fortunes, souvent douteuses. »

Une richesse propice à débrider l’imagination. Tout comme le cadre de Saint-Tropez. « J’adore ce village où j’ai passé toutes mes vacances étant gamin, chez mon oncle.

Entre la vision bling-bling que le monde entier en a et celle, relaxe, des habitants, le contraste est énorme. J’essaie d’en parler avec le plus de justesse possible. »

Bercé par les séries Magnum, Starsky et Hutch, Colombo et Amicalement Vôtre, Olivier Berlion a aussi emprunté aux univers de Sergio Léone, Martin Scorsese, Brian de Palma, Bertrand Blier ou encore les frères Coen  pour donner chair à son personnage. Tony Corso pourrait d’ailleurs être un jour adapté au cinéma.

Également en projet, une nouvelle enquête, très tropézienne, dont les planches seront dévoilées l’an prochain dans la gazette.


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