Guillaume Voiturier, entre 2 mondes

Écrit par sur 14 juin 2023

Guillaume Voiturier : Entre deux mondes…à 3 kms d’altitude !

Le Golfe de Saint-Tropez vu d’en haut…C’est ce qu’on pu admirer nos photographes de la Gazette en suivant Guillaume Voiturier début juin lors d’un shooting à bord d’un hélicoptère. Rencontre avec ce photographe-vidéaste amoureux du Golfe de Saint-Tropez et de sensations fortes !

La Gazette : Comment est né ce projet de photos à très haute altitude ?

Guillaume Voiturier : Personne ne m’a jamais parlé de ce projet ni photographes ni personne d’autres en fait, je supposais que d’autres y avaient secrètement surement pensés car je ne comprends pas pourquoi cette photo n’a jamais été réalisée.

J’ai eu cette idée un jour en montant un plus haut que prévu en hélicoptère et en me rendant compte de la majesté incroyable qui se dessinait devant moi, ce jour-là, je me suis dit un jour, il faudra que…. Je l’ai rêvée et Il y a deux ans j’ai eu envie de relever le défi : photographier le golfe de Saint-Tropez, depuis le ciel, à très haute altitude (à 3000 mètres). Un matin d’hiver, le temps était idéal, le panorama orangé… après un relevé météo poussé, et une étude pré-vol approfondie, j’ai foncé.

La Communauté de Communes a été la première à croire en ce projet et a financé le premier vol. Face au succès de ce cliché, la version estivale a vite été commandée. S’en sont suivis des shootings pour différentes villes ou zones telles que Saint-Tropez, Sainte-Maxime, Saint-Raphaël, l’Esterel, le Lavandou et tout récemment Grimaud… Des photos uniques au monde qui ont donnée un nouvel élan à ma carrière en me donnant le crédit nécessaire pour concrétiser de nouveaux rêves.

La Gazette : Comment se déroule le shooting en hélicoptère ?

G.V : Evidemment, la météo doit être parfaite : sans nuage ni vent. Il faut aussi un bon pilote et un gros repérage en amont sur les cartes aéronautiques pour identifier les zones et altitudes autorisées. L’opération ne peut se dérouler qu’à bord d’un hélicoptère pour sa capacité à rester immobile, « en stationnaire ». Chaque fois, la photo panoramique demande entre 7 et 14 clichés que l’on recompose en post-production car même le plus grand angle déformerait le paysage en demi-cercle.

Le shooting demande donc une grande précision. A mes côtes, Maxime Benak assure ma sécurité, me passe les objectifs et m’aide surtout à pointer les points GPS prédéfinis au sol sue le briefing pré-vol. Même si je suis très harnaché, le shooting en vol est très technique et physique, entre deux mondes, à la limite des besoins réglementaires en oxygène obligatoire à partir de 4000 mètres.

La Gazette : Des projets à venir ?

G.V : Courant juillet, je vais sortir mon premier livre photos dédié quasi essentiellement à mes clichés aériens baptisé : « Le Var au firmament ». L’objectif : exporter ce savoir-faire. L’ouvrage paraîtra en édition très limitée : cent livres signés et numérotés avec en cadeau à l’intérieur une photo A4 du Golfe de Saint-Tropez, également signée et numérotée.

Mon rêve ? Exporter ce projet de photos à très haute altitude dans les plus beaux sites du monde.

 


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